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Les
stratégies managériales
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La
politique managériale des compagnies low-cost se veut
innovante et jeune. Les compagnies comptent énormément
sur leurs troupes pour faire avancer les choses et gagner
en croissance. En effet, elles ont toujours mis leurs
salariés en premier plan en mettant en application plusieurs
axes.
- Une
structure plate
Les structures sont allégées et leur organigramme
plat. Le dirigeant de l'entreprise low-cost est donc
à trois ou quatre échelons seulement de ses employés
les plus modestes. En effet, là où le taylorisme réduisait
considérablement ses ouvriers, les low-cost préfèrent
réduire le nombre des cadres nommés, par l'un de ses
patrons, "les improductifs".
- Un
recrutement sélectif hors du commun
"Passionnés", "Enthousiasme contagieux", "Etre le
meilleur", "Repousser ses limites" sont les maîtres
mots qui définissent le parfait salarié. En effet,
Ce sont plutôt les qualités humaines, les motivations
et le caractère du candidat qui seront jugés par les
dirigeants des low-cost. Cependant, les portes de
ces entreprises sont prises d'assaut. Elles embauchent
aujourd'hui au compte-gouttes.
- Des
méthodes de management participatives
L'organisation du travail est donc fondée sur la polyvalence
du personnel. En parfaite autonomie, chacun a de multiples
tâches à réaliser et des montagnes de responsabilité
comme un réel chef d'entreprise. Ils doivent gérer
les coûts, les hommes, mais aussi s'adapter et réagir
vite sans jamais perdre le contact avec le terrain.
Même le directeur peut être amener à effectuer des
tâches banales. La devise "Sweat your asset", ce qui
signifie: "Fais suer ton capital". Chacun des membres
de la société de doit de donner le meilleur d'eux-même.
Mais le jeu en vaut la chandelle. En effet, ces entreprises
promettent des évolutions de carrières très rapides.
Par conséquent, la moyenne d'âge de ces dirigeants
est très jeune.
- Une
politique de fort intéressement aux résultats de l'entreprise
Le système de rémunération comporte une part variable
significative, indexée sur la qualité du service (des
"inspecteurs mystères" visitent l'établissement sans
prévenir trois fois par an) et le résultat brut d'exploitation.
Chez EasyJet, par exemple, les rémunérations de tous
les salariés, sans exception, incluent une part variable.
Ce bonus représente en moyenne 10% du salaire d'un
pilote et 35% de celui d'une hôtesse de l'air. Ce
système incite les gens à travailler davantage et
semble réduire l'absentéisme.
- Une
puissante culture d'entreprise
Les entreprises low-cost accordent aussi beaucoup
d'importance à l'ambiance de travail et à la culture
d'entreprise, la culture "orange" chez Easyjet, est
très forte. Casual day tous les jours, barbecue parties
tous les vendredis soir et grandes fiestas deux fois
par an… Les relations entre les équipes sont aussi
très naturelles et simples.
- Les
conséquences
Pour effectuer un travail aussi important - une journée
de travail comporte environ 18 heures-, le télé-travail
reste prépondérant même si des structures accueillent
certains employés. Ainsi, l'organisation est libre.
Il n'y a pas d'horaires contraignants, pas de perte
de temps dans les transports… Les informations sont
gérées le plus rapidement possibles grâce à la suppression
de papier inutile et l'utilisation abondante d'internet.
On retrouve bien, a ce niveau, la stratégie de coût
des compagnies. On a pu aussi remarquer que le turnover
des employés était très faible. Ils sont, en effet,
très satisfaits de leur postes et se considèrent comme
des privilégiés.
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