Les
stratégies de contre-attaque
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Les
majors se retrouvent de plus en plus prises en tenaille
entre les compagnies low-costs et les trains à grande
vitesse qui commencent à quadriller l'Europe, le meilleur
exemple est la liaison Paris Londres de laquelle Air France
s'est retirée à cause de la concurrence de l'Eurostar
et d'Easy Jet.
Les
majors tentent d'apporter différents types de réponse
à ceci. Ces réponses peuvent être divisées en trois catégories
:
-
La modification de l'offre pour la rapprocher de celle
des low-costs.
Certaines compagnies ont décidé de modifier les conditions
de transport sur leurs intérieurs en Europe. Ceci en
promouvant le vente de billets par Internet pour British
Airways, en réduisant les vols à une seule classe pour
SAS. Cette stratégie vient d'un constat, celui qu'il
n'est pas absolument nécessaire d'offrir tout une batterie
de services sur des vols durant une heure voir une heure
et demie au maximum.
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La suppression de certaines lignes. Selon les
compagnies, on peut qualifier cela de replis stratégiques
ou de fuite en avant. En effet, des lignes ont été abandonnées
faute de rentabilité suite à l'arrivée d'une compagnie
Low-cost, c'est le cas d'air France sur Paris Londres
et sur Genéve Nice. Des stratégies de replis stratégiques
sont également mis en place comme pour British Airways
qui a décidé de se concentrer sur les longs courriers
inter continentaux plus rentables et ne souffrant pas
de la concurrence des low-costs.
-
La création de nouvelles entités. Certaines majors
ont créé des Low-costs afin de pouvoir attaquer sur
les deux marchés. C'est le cas de KLM avec Buzz ou avec
British Airways avec Go qui a été revendu par la suite
à un consortium pour racheter par Easy Jet.